Depuis la rentrée de septembre, le journal de 20 heures de France 2 avec Léa Salamé peine à convaincre et enregistre une audience moyenne de 3,7 millions de téléspectateurs. Cette performance représente 20,3 % de part d'audience, parfois moins de 19 % certains soirs, marquant un recul par rapport aux 3,84 millions de téléspectateurs que rassemblait Anne-Sophie Lapix en 2024.
L'écart avec TF1 se creuse dangereusement pour France 2. Gilles Bouleau maintient une avance solide avec environ 5,2 millions de fidèles et 28 % de part d'audience, créant un fossé stable de 1,5 à 2 millions de téléspectateurs entre les deux chaînes principales.
Des incidents en direct qui marquent
La transition s'avère délicate pour la journaliste, multipliant les bourdes et moments polémiques en direct. Selon Closer, Léa Salamé a notamment confondu Henri Guaino avec Claude Guéant lors d'une séquence, provoquant une réaction embarrassée de Ségolène Royal qui a dû corriger l'erreur en rappelant les liens de Guaino avec l'administration Sarkozy.
D'après Closer, l'interview de Marion Cotillard a également fait polémique lorsque la journaliste a abordé la séparation personnelle de l'actrice, suscitant des critiques sur les réseaux sociaux pour cette intrusion dans la vie privée.
Critiques syndicales et tensions internes
La CGT France Télévisions monte au créneau et dénonce des choix éditoriaux jugés partisans lors des récents mouvements sociaux, selon La Dépęche. Le syndicat accuse la nouvelle présentatrice de biais politiques dans le traitement de l'information sociale.
Ces critiques illustrent les tensions que traverse la journaliste, prise entre les reproches de la gauche qui la juge "trop réac" et ceux de la droite qui considèrent son journal "gauchiste", d'après ses propres déclarations.
La réaction de Léa Salamé
La journaliste reconnaît elle-męme des débuts difficiles dans une interview au magazine Elle. "Il y avait le risque du rejet. Je pense que je charrie quelque chose, à la fois physiquement et dans ma personnalité, qui pouvait déstabiliser les téléspectateurs", admet-elle avec franchise.
"Moi, j'essaie de parler au plus grand nombre. Mon job, c'est d'ouvrir des fenętres. Je pense que c'est le devoir du service public", explique-t-elle pour justifier sa ligne éditoriale face aux critiques croisées.
Malgré ces difficultés, France 2 maintient sa confiance en sa nouvelle star. "Je suis vraiment ravie et très fière de ce journal", a encouragé hier sur RTL la PDG de France Télévisions, Delphine Ernotte, misiant sur une stabilisation progressive de la tranche phare.
Sources utilisées : "La Dépęche", "Closer", "Elle", "RTL" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
